top of page

PREVERT

Certains poèmes de PREVERT m'accompagnent depuis presque toujours, comme  « chansong », et je les avais soufflés à Fred PERSONNE quand nous avons créé

« Autour des Prévert ».

J'ai continué à en chanter les chansons, juste pour le plaisir, et à en glisser une ou deux dans l'un ou l'autre de mes récitals, comme

« les deux escargots » qui font

les délices de

« (allons) Z'enfants de la poésie ».

Il y en a de drôles, de tendres, d'ironiques et mordantes.

Et si on était tenté de se laisser aller à un moment de nostalgie devant l'univers en voie de disparition qu'elles nous dépeignent, la dimension politique, en fil rouge plus ou moins discret, ou affirmé avec le groupe Octobre, viendrait nous en dissuader illico.

Là encore je reste fidèle à ma vocation de continuer à transmettre le répertoire en réinterprétant les titres les plus connus, comme « les feuilles mortes » à reprendre en choeur, et en faisant (re)découvrir des merveilles moins connues comme

« quelqu'un ».

Lucienne Deschamps, bras écartés, vêtue de noir, chante sur un piano au théâtre de la Magnanerie, au centre artistique international Roy Hart de Malérargues.
© Ivan MIDDERIGH
Devant un public conquis, Lucienne Deschamps chante Prévert.
bottom of page